# L'ALPIN MALIN - ESCALE À PELLEAUTIER, PARADIS SUR TERRE DES HAUTES ALPES

Merci à Gregory Cordero, reporter L'Alpin Malin, pour cet article inspirant et qui doit vous donner des idées lors votre prochain séjour au sein de notre domaine L'Ecrin du Lac.

A 30 minutes du Lac de Serre Ponçon, un autre éden aquatique vous tend les bras. Sur les hauteurs de Gap, j’arrive au paradis. Et aujourd’hui, je vous fais vivre les émotions que vous y ressentirez. Vous me suivez ?

Avez-vous déjà eu l’impression de vous retrouver hors du temps ? Juste serein, enveloppé dans des décors dignes des récits asiatiques.

Car oui, en promenant ici, je suis un songeur d’un film de Miyazaki, je pense aux contrées lointaines, je philosophe.

Le décor s’y prête, à quelques minutes à peine de la douce effervescence gapençaise.

Les canotiers causent au loin, flottent sur le lac, et me font penser à ces pagodes, que nous pouvons apercevoir flotter au soleil couchant dans des berges asiatiques. On a tous cette image. Là, elle se vit en réel.

J’avance dans les sentiers : les bancs de sable, calfeutrés par les roseaux rieurs, font apparaître petit à petit un massif digne des montagnes éternelles.

Prenons le Pic de Bure, un des joyaux du Dévoluy, qui ici, me donne l’impression de s’élever sur les eaux comme un massif himalayen. Certains y verront plutôt un Mont Fuji asymétrique, où il ne manquerait que des cascades de cerisiers en fleurs pour être pleinement de l’autre côté du globe.

Hors saison, le lieu est paisible. Dans ma virée du jour, nous sommes le 27 avril, les arbres répandent des gommettes anisées sur les reflets de l’eau. Vous serez impressionné par la magie des contrastes. Ombres et lumières. Bleu lagon et vert émeraude. Roches grises et roseaux corail.

Car venir au paradis sur Terre, c’est à vivre dans le Monde Réel, lors de votre séjour. Facile d’accès, au bord de la petite route champêtre qui surplombe Gap.

Nous sommes bien en France, dans les Hautes-Alpes, dans un recoin tranquille, zen, oasis de méditation.

Seuls les grèbes et canards espiègles viennent percer le silence, trop occupés à faire des prises de judo aux écumes.

Ici le paysage est un art martial : il impose le respect, face aux colosses de pierre. Il fait progresser le regard, vers les plaines, puis les sommets. Ici, le paysage dresse sur son kimono, des ceintures de couleurs : le bleu profond des rives, les nuances de blé des côteaux, le rouge vif des baies sauvages, et le gris surnaturel des arêtes au loin, boursoufflées de nuages en devenir.

Au Lac de Pelleautier, il ne manque qu’un morceau de piano dans les oreilles, le reste suffit amplement pour partir loin dans des songes.

Et vous, quelle sensation vous procure le Lac de Pelleautier ?